Je m’appelle Margot

Photographe située dans les vosges (88)

Je m’appelle Margot, pour commencer, depuis toute petite, je n’ai jamais su m’exprimer. Ça toujours été compliqué pour moi. Je passais par de la gestuelle, des mimiques bien propres à moi pour tenter de me faire comprendre. Ce qui était très délicat pour mes parents, qui ont tout essayé pour faire sortir un mot entier de ma bouche. À chaque son que je m’efforçais de prononcer, ma bouche se tordait dans un sens puis dans l’autre. Cela était sûrement dû à mon cheveu sur ma langue que j’ai fini par me débarrasser avec de l’entraînement, cela valait mieux, car il m’était incapable de prononcer les lettres T et S.

C’était déjà mal parti, même à mes premiers pas où je devais être maintenu longtemps, car je ne posais pas mes pieds par terre. Alors qu’on m’avait diagnostiqué à ma naissance des pieds-plats, je remercie le ciel que ma mère est fini par faire entendre raison à mon père qui lui, voulait m’appeler BERTHE !

Cette partie est plutôt mignonne, en même temps, j’étais bébé, alors ça ne peut qu’être intéressant et trognon.

C’est ce qui va s’en suivre qui est moins facile à présenter pour moi, car si je viens à vous partager mes exploits effroyables de ma vie d’écolière, on peut vite me juger sur le fait que je n’étais pas assez assidue ou clairement pas douée, ni intelligente aussi. Je vais tout de même vous la raconter, attention âme sensible s’abstenir.

N’étant pas la meilleure à l’école, car j’étais bien trop rêveuse. Je me suis toujours donné à fond et je terminais toujours tout ce que j’entreprenais. Après le collège, j’ai voulu entamer une année de générale avec option danse, car mon plus grand rêve a toujours été de devenir chorégraphe. Finalement, avec ma logique inversée, que les professeurs de mathématiques s’en arracher les cheveux, mais ne s’en cacher pas pour profiter de me juger en public. J’ai donc voulu vite me sortir de ce cauchemar qui durait depuis bien trop longtemps.

En solution de secours la plus rapide, il m’a été donné de partir sur une filière d’aide à la personne, avec l’obtention d’un BEP CSS et d’un Bap Pro ASSP, j’ai fini par trouver une voie où je me sentais à ma place, auprès de la petite enfance. Sans plus attendre, sur trois années, je me suis essayé au concours de l’auxiliaire de puériculture, en vain.

J’ai mis du temps avant de trouver ma place dans le milieu professionnel. Un parcours en zigzag, tout comme ma façon de réfléchir d’où vient mes idées atypiques, parfois farfelues mais extraordinaires. Je finis par m’y retrouver, c’est un peu comme ces personnes qui ont un bordel organisé. Cela n’a aucune incidence sur le résultat réussi de mes photos, vous pouvez le constater par vous-même.

À chaque étape de mon vécu, j’en ai appris sur moi-même. À travers la danse, j’ai commencé à m’exprimer, j’ai utilisé aussi l’écriture et le dessin, qui m’ont permis de me dévoiler de plus en plus. À travers ces années dans le milieu d’accompagnement à la personne et du médical, j’ai vaincu ma timidité et nourris une vraie admiration envers l’humain.

Puis la photographie qui est arrivé sans que je ne m’y attende. Il faut dire que je me suis toujours donné avec un appareil photo dans les mains depuis mon plus jeune âge. Un appareil photo jetable en format Barbie, celui de mes grands-parents ou de mes parents que je chopais en douce. Jusqu’à ce fameux soir de Noël 2015 où le père Noël a été généreux envers moi, en m’offrant mon premier réflex D3200 Nikon.

Ce cadeau a éveillé en moi, une passion et un réel sentiment de créativité par lequel je compte faire plaisir.

Alors, si après avoir lu cet épilogue de ma vie, que vous en êtes arrivé sans encombre à lire jusqu’ici, c’est qu’il est grand temps que nous nous rencontrions pour inaugurer un moment précieux pour vous.

Je vous invite à m’écrire, à me téléphoner sans plus tarder :